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DESCRIPTIF

Entouré d’une barrière récifale de 195 km de long, le très grand lagon de Mayotte présente une seconde barrière interne. Ce phénomène très rare n’est visible qu’à 2 autres endroits : les Fidji et la Nouvelle Calédonie. Le lagon est donc particulièrement bien abrité et protégé ce qui attire une faune diversifiée et permet aux baleines à bosse de venir y mettre bas en juillet et de s’y reposer avec leurs baleineaux jusqu’en octobre. Les plages de Mayotte sont aussi un lieu de ponte privilégié des tortues vertes et imbriquées, notamment la plage de N’Gouga où se trouve notre centre de plongée et notre hôtel partenaire.

En 2010, un parc marin naturel a été créé, le premier dans l’Outre-Mer. Il couvre une superficie de 69 000 km2, ce qui inclut le lagon, les eaux territoriales et l’ensemble de la zone économique exclusive (ZEE) délimitée autour de Mayotte. Il englobe la trentaine d’îlots et patates de corail répartis autour de l’île et qui constituent des refuges pour les espèces sous-marines. Ce Parc est un des hauts lieux de la biodiversité mondiale.

Pas moins de 5 espèces de tortues sont visibles à Mayotte et elles sont particulièrement concentrées sur la plage de N’Gouja où se trouve notre hôtel partenaire. La tortue imbriquée vient pondre sur la plage de fin août à avril et la tortue verte, la plus courante à Mayotte, pond toute l’année avec un pic entre avril et septembre.

SPOTS

Plongées dans le lagon

Plusieurs sites de plongée sont situés dans le lagon et sont accessibles en une dizaine de minutes de navigation. Les plongées se déroulent sur des récifs qui descendent jusqu’à 20-25 mètres. Ils abritent des jardins de coraux dans lesquels la vie sous-marine est riche et diversifiée. Aux espèces coralliennes se mêlent des crustacés et des nudibranches colorés, des gorgones, des tortues et parfois des dauphins.

CHIRA LEPOE
Ce récif corallien descend jusqu’à 25 mètres pour rejoindre un banc de sable qui s’enfonce jusqu’à 40 mètres. Ce sont une succession de patates de corail et de gorgones colorées très photogéniques.

CHIRA RANI
Les plongées se déroulent principalement sur les tombants de la partie ouest de ce grand récif, entre 15 et 25 mètres de profondeur. Nous évoluons entre les nombreuses patates de corail et terminons la plongée par l’exploration des jardins coralliens en bordure du platier qui abritent crevettes et nudibranches.

RANIKIKI
La plongée se déroule sur un petit récif qui démarre à 4 mètres et se poursuit par un tombant qui descend jusqu’à 25 mètres. Au pied du tombant, de gros blocs sont recouverts de coraux noirs aux polypes de couleurs variés. Ils forment un labyrinthe et abritent une faune fixée dont se nourrissent un grand nombre de nudibranches.

Plongées dans les passes

La barrière de corail qui entoure l’île dispose d’ouvertures qui permettent de sortir du lagon pour aller dans le canal du Mozambique. Les courants dans ces passes sont forts et riches d’une vie sous-marine à la fois récifale et pélagique. La pente externe de la barrière de corail est également à explorer et son architecture sous-marine faite de couloirs, tunnels et cavités est un bon refuge pour de nombreuses espèces.

PASSE BATEAU
Cette passe est la plus proche du centre et se trouve à environ 10 kilomètres de la plage de N’Gouja, soit environ 25 minutes de navigation. Les plongées se déroulent sur les versants Nord et Sud. Réputée pour être très poissonneuse, la passe se découvre en dérivante. Un premier tombant descend jusqu’à 40 mètres, suivi d’un second qui plonge jusqu’à 80 mètres, idéal pour les plongeurs Trimix. Raies, requins, murènes, perroquets, seiches, la vie est dense dans cette passe. On peut même y croiser des requins marteaux en saison

PASSE BOUÉNI
A environ 13 kilomètres du centre, cette passe est large et propose 2 versants très différents, tant du point de vue des ambiances que de la vie que l’on peut y trouver. Le versant nord se caractérise par un développement corallien qui s’étend sur 150 mètres et remonte jusqu’à 12 mètres. Les plongées s’effectuent sur la pente externe qui mène au sud vers un plateau à fond sablonneux sur lequel se trouvent de belles patates de corail. Il est fréquent d’y croiser des thons, des barracudas et même quelques requins.
En direction du nord, le tombant devient plus vertigineux, descendant directement à environ 60 mètres. Cette partie est très poissonneuse avec des bancs de fusiliers et de balistes bleus en très grands nombres, qui peuvent devenir l’objet de chasses de carangues. Sur ce passage, nous observons régulièrement un massif banc de barracudas à queue noir, donnant son nom au site, « la patate aux barracudas ».
Puis l’exploration nous mène à un large canyon avec un fond sableux remontant doucement de 35 mètres à environ 15 mètres. Cela nous permet de rejoindre la barrière afin de finir la plongée entourés de poissons de récifs.
Le versant sud se caractérise par une explosion de couleur. Gorgones, coraux mous ou encore éponges abritent une riche vie récifale avec une belle densité de poissons papillons, anges, diverses demoiselles, mais aussi de nombreux nudibranches et vers plats pour le plus grand bonheur des plongeurs naturalistes.

PASSE SADA
Sur cette passe, à 15 kilomètres du centre en remontant vers le Nord-Ouest, les plongées se déroulent sur le versant nord, le long de 2 tombants verticaux.
Le premier tombant descend jusqu’à 55 mètres sur la partie extérieure de la passe. Une succession de surplombs entre 15 et 25 mètres rendent cette plongée divertissante. Nous y trouvons un grand nombre de murènes accompagnées de crevettes nettoyeuses. Nous sommes souvent accompagnés par un grand banc de fusiliers.
Sur le fond, à 55 mètres, de gros blocs forment un vaste labyrinthe dans lequel se sont développées de grandes gorgones, dont certaines dépassent les 2 mètres.
En se dirigeant vers le lagon, le tombant s’arrondit pour former une petite baie. A ce niveau, la partie verticale descend jusqu’à 20 mètres, puis une pente inclinée rejoint les 50 mètres. Au pied de la partie verticale une succession de petites cavités dévoilent, nichés derrière les poissons soldats, une grande variété de crevettes. Cette baie se termine en une pointe très poissonneuse ouvrant sur le second tombant de cette plongée allant de 5 à 40 mètres. Nous retrouvons à nouveau ce décor de surplombs dans la zone des 20 mètres ainsi que de grandes gorgones.

LA PASSE EN S
Cette passe en S est une plongée réputée et emblématique de Mayotte en raison de la variété des paysages sous-marins et de la biodiversité qu’elle contient. En forme de S, elle abrite plusieurs sites de plongée sur ses 4 km de long. Répertoriés en fonction des numéros de bouées installés tout le long de la passe, les sites sont variés et habités par une faune dense. La passe est une réserve naturelle marine qui présente des fonds coralliens magnifiques et très variés. Perroquets, mérous, tortues, requins gris, poissons feuilles, coraux en bonne santé, la vie est partout autour de nous.
Les sorties sur la passe en S se font sur demande (en supplément), à partir de 6 personnes.

Période conseillée : d’avril à novembre mais idéal de mai à octobre
Des arrêtés préfectoraux règlementent l’approche et l’observation des mammifères marins afin de préserver leur tranquillité.
Raies mantas : de février à juin dans le lagon, toute l’année à l’extérieur du lagon
Baleines à bosse et requins marteaux : juillet à octobre
Tortues et dauphins : toute l’année
Niveau conseillé : tous niveaux sauf dans les passes en raison du courant
Voyage bien adapté au snorkeling également
Caisson à Mamoudzou

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