Où voir, observer et nager avec les baleines
Il existe plus de 80 espèces de baleines dans le monde, facilement reconnaissables à leur allure imposante. Les observer est toujours un moment spectaculaire. Les règles d’approche des baleines sont règlementées et il convient d’adopter une attitude respectueuse de ces cétacés pour ne pas les perturber. Retrouvez ci-dessous les plus connues d’entre elles.
Caractéristiques : Aussi appelée « rorqual bleu », la baleine bleue est un cétacé et non un poisson, c’est le plus gros animal de la planète. Son poids avoisine les 170 tonnes, son cœur à lui seul pèse 600 kgs et sa taille est en moyenne de 25 m de long !
Lire plusLes femelles sont plus grandes que les mâles. Les battements du cœur de la baleine peuvent être entendus à plus de 3 kilomètres et son cri peut atteindre 190 décibels, c’est plus que le son d’un avion à réaction ! La baleine bleue peut vivre jusqu’à 85 ans. Elle se déplace dans les eaux polaires pour se nourrir et migre dans les eaux tempérées ou tropicales pour se reproduire. Elle ne porte qu’un seul petit à la fois et met bas environ tous les 3 ans après une période de gestation de 11 mois.
Comment la reconnaître : La robe de la baleine bleue est, comme son nom l’indique, gris-bleue. Son corps est long et mince. Elle n’a pas de dents, mais des fanons, ou filaments osseux, qui jouent un rôle de filtration. Malgré une vue et un odorat peu développés, la baleine a une ouïe exceptionnelle et utilise l’écholocation pour se repérer dans l’eau. Elle peut rester en apnée 30 min avant de remonter à la surface.
Où l’observer : Elle évolue en haute mer, dans toutes les eaux du globe, sauf dans l’océan Arctique, et dans les mers Méditerranée, d’Okhotsh ou de Bering. Nous pouvons la retrouver autour des Açores, du Mexique, du Costa Rica, de Madagascar ou encore de l’Indonésie.
Est-elle en danger ? : La baleine bleue est considérée comme en danger d’extinction par l’UICN. Il ne resterait aujourd’hui que 15 000 spécimens alors qu’il y en avait 250 000 au début du XXème siècle. Elle a été victime de la chasse à la baleine, désormais interdite. Aujourd’hui, la plus grande menace qui pèse sur son espèce est la collision avec les navires et les cargos qui sont de plus en plus gros. Mais également la pollution des océans et le réchauffement climatique qui menace l’abondance du krill. La baleine n’a qu’un seul prédateur naturel : l’homme.
Caractéristiques : Aussi appelée « rorqual à bosse », elle se distingue de la baleine bleue par sa plus petite taille et sa robe de couleur noire. Curieuse, elle aime montrer ses performances de sauts hors de l’eau à l’approche de bateaux !
Lire plusElle est plus petite que la baleine bleue, mesure environ 14 m de long pour 40 tonnes et peut vivre jusqu’à 40 ans. Sa technique de chasse la plus étonnante est la technique du filet à bulles, qui se pratique en groupe. Elles viennent se positionner sous un banc de poissons et larguent de l’air sous forme de bulles tout autour du banc, formant alors un genre de filet invisible qui empêche les poissons d’en sortir. Ainsi les baleines se précipitent en même temps sur le banc pour avaler les poissons.
Comment la reconnaître : La robe de la baleine à bosse est noire, ses nageoires pectorales sont très longues, pouvant mesurer jusqu’à 6 m et la présence d’une bosse devant la nageoire dorsale est à l’origine de son nom. Hormis ces différences, la baleine à bosse dispose globalement des mêmes caractéristiques que la baleine bleue.
Où l’observer : Les baleines à bosse sont curieuses et aiment montrer leurs performances de sauts hors de l’eau à l’approche de bateaux, c’est pourquoi des navires se sont spécialisés dans l’observation des baleines. Nous pouvons la retrouver autour du Cap Vert, des Açores, de l’Indonésie, de l’Afrique du Sud, de la Polynésie, du Japon ou encore du Mexique. La Polynésie est l’un des plus grands sanctuaires pour les cétcaés et c’est l’un des rares endroits où il est possible de nager avec les baleines de façon très encadrée et sous le contrôle de professionnels expérimentés.
Est-elle en danger ? : Ses prédateurs sont l’homme et l’orque ainsi que des requins de bonne taille qui s’en prennent aux baleineaux. Selon l’UICN, La baleine à bosse est passée de la catégorie « vulnérable » à celle de « préoccupation mineure », ce qui est encourageant pour la continuité de l’espèce.