Elle a un tempérament calme et vit en petit groupe ce qui rend son observation d’autant plus fascinante.

Comment la reconnaître : Sa queue est courte et ses deux « ailes » peuvent atteindre jusqu’à 9 mètres de long. Ses yeux et ses spiracles sont situés sur les côtés latéraux, sa bouche est en position dite « terminale » et sa large tête est munie de deux nageoires donnant l’aspect d’un animal à cornes. Son dos est de couleur sombre et composé de petites taches claires et bien marquées aux extrémités des ailes et au niveau de sa tête, son ventre est blanc.

Où l’observer : la raie Manta est présente dans l’Océan Indien, l’océan Atlantique et le sud Pacifique. On peut quelques fois la trouver dans certaines zones tempérées comme à Madère ou aux Canaries. 

Quand l’observer : c’est une espèce migratrice qui parcourt de longues distances et se déplace en fonction du zooplancton. On trouve des stations de nettoyage où les observer facilement aux Maldives, aux Philippines, en Indonésie, en Polynésie et dans les îles du Pacifique.

Quels sont les dangers ? : La raie Manta est une espèce menacée d’extinction du fait de l’exploitation de l’animal par la pêche volontaire, des prises accidentelles, la pollution et la dégradation de son habitat. Elle est totalement inoffensive pour l’homme, cependant, il est nécessaire de garder ses distances lors de l’observation de raies Mantas afin de ne pas perturber leur tranquillité. 

Elle est capable de réaliser des sauts spectaculaires au-dessus de l’eau ! 

Comment la reconnaître : Sa bouche se situe sous l’avant de son corps et sa queue est courte. Son dos est sombre et sa tête, plus claire, est parée d’une large bande noire. La raie mobula peut vivre jusqu’à 20 ans. Contrairement aux autres espèces de raies, la Mobula ne nage pas au fond de l’eau mais elle vole à la surface de l’eau.

Où l’observer : c’est une espèce emblématique de la mer Méditerranée, mais on la trouve également le long des côtes Atlantique nord-est avec une présence plus importante dans la région Ibérique jusqu’au Sénégal. Il est donc possible de l’observer aux Canaries et aux Açores.

Quels sont les dangers ? : Sa présence à proximité de la surface de l’eau la rend vulnérable à la pollution, à la pêche volontaire et aux prises accidentelles. Elle fait partie des raies les plus menacées selon l’IUCN. Elle est totalement inoffensive pour l’homme, cependant, il est nécessaire de garder ses distances lors de l’observation de raies mantas afin de ne pas perturber leur tranquillité. 

La raie pastenague se déplace sur les fonds sablonneux et se camoufle dans le sable.

Comment la reconnaître : Reconnaissable dès le premier coup d’œil, la raie pastenague a une forme de losange. Son corps est plat et ovale. Ses yeux se situent très haut ce qui lui permet d’avoir un grand champ de vision. Malgré son apparence tranquille, elle possède une queue venimeuse faisant un peu plus du double de la taille de son corps.

Où l’observer : La raie pastenague se situe généralement près des zones corailleuses, sur des fonds sablonneux peu profonds. Elle peut se cacher dans des grottes à l’abri des regards et dans le sable. Il est par exemple possible de rencontrer cette espèce dans la mer Rouge en Egypte ou plus généralement dans l’Océan Indopacifique en Indonésie ou encore aux Maldives.

Quels sont les dangers ? : Cette raie n’est pas dangereuse pour le plongeur. Cependant, les piqures, quoique rares, peuvent être douloureuses. Il convient alors d’agir rapidement et de chauffer la plaie car le venin est neutralisé s’il est soumis à une température de 45° environ. Cette espèce est menacée par l’activité humaine, mais reste tout de même très commune.

Comme sa cousine la raie pastenague, elle vit à proximité des récifs coralliens sur des fonds sablonneux. C’est une espèce de raie très communes dans beaucoup d’endroits du monde.

Comment la reconnaître : Elle est facilement reconnaissable grâce aux taches bleues éclatantes qui parsèment son dos qui peut être de couleur ocre jusqu’à vert olive et aux taches blanches sur le dessous, là où se trouve la bouche. Son corps, appelé disque, est de forme ovale et aplati. Ses yeux jaunes très proéminents se situent très haut sur sa tête ce qui lui permet d’avoir un grand champ de vision. Elle mesure environ 35 cm de large et jusqu’à 80 cm de long et ne pèse généralement pas plus de 5 kg. Sa queue recouverte de 2 bandes bleues latérales est venimeuse. 

Où l’observer : La raie pastenague à points bleus vit près des zones corailleuses, sur des fonds sablonneux peu profonds. Elle peut se cacher dans des grottes à l’abri des regards mais contrairement aux autres espèces de raies, elle s’enfouit rarement dans le sable. Bien présente de la mer Rouge à l’Asie, vous pourrez l’observer en Egypte, en Indonésie, aux Maldives, ou encore à Koh Tao en Thaïlande.

Quels sont les dangers ? : Cette raie n’est pas dangereuse pour le plongeur. Cependant, les piqures, quoique rares, peuvent être douloureuses. Il convient alors d’agir rapidement et de chauffer la plaie car le venin est neutralisé s’il est soumis à une température de 45° environ.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a évalué la raie à points bleus comme espèce quasi menacée bien qu’elle soit relativement commune, en raison de la destruction ou la dégradation des récifs coralliens, de la pêche et du commerce des aquariums.