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LE PAYS

Le Sri Lanka est un pays multiculturel. Pour l’essentiel, la société sri lankaise est composée de Cinghalais à 69% et de 25,2% de groupes d’expression tamoule (parmi eux, les musulmans sont considérés comme une entité à part entière). Le pays compte aujourd’hui 21 millions d’habitants.

Savoir vivre et coutumes

Les sri lankais sont très tolérants envers les maladresses involontaires des touristes mais quelques règles simples doivent être respectées :  soyez toujours correctement vêtu, retirez vos chaussures en entrant dans un temple, apportez un petit cadeau si vous êtes invité dans un village et surtout donnez ou recevez de la main droite, la main gauche étant réservée aux tâches impures.
Il est d’usage au Sri Lanka de laisser des pourboires. Voici une fourchette de référence : pour un guide à la journée : 50$ par jour, pour un chauffeur de taxi : 5 à 10$, pour un chauffeur guide à la journée : 20$ par jour, dans un restaurant : 5 à 10$ et pour les autres services (bagagiste, femme de ménage, masseur, voiturier etc.) : 5 à 10$.
Par contre, il n’est pas recommandé de ne pas encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en leur distribuant des petits cadeaux dans la rue.

Histoire

Le pays a subi de multiples invasions et dominations. Les premiers à conquérir le pays furent les indiens tout d’abord, puis les portugais ont dominé le Sri Lanka pendant 1 siècle et demi, chassés par les hollandais. Puis le pays devient colonie royale britannique en 1815 et le thé devient la principale richesse du pays. En 1948, dans la foulée de celle de l’Inde, l’indépendance est accordée au Sri Lanka. Mais, les Cinghalais, majoritaires dans le mouvement national, comme dans la population, entendent tirer les dernières conséquences de cette situation. En 1959, le cinghalais est déclaré seule langue officielle ; on essaie également de faire du bouddhisme la religion de l’Etat ; une politique de « discrimination positive » est lancée en faveur des Cinghalais (au prétexte que les Tamouls auraient été favorisés par les Britanniques). Du coup, les Tamouls se sentent floués. Des organisations de résistance apparaissent, dont les Tigres tamouls en 1976. Elles prônent la création d’un Etat Tamoul indépendant. Des affrontements sporadiques ont lieu depuis 1972, mais, à partir de 1983 la guerre civile s’intensifie. Elle prend fin en mai 2009 après avoir fait plus de 70 000 morts.

Religion

Le bouddhisme domine largement dans ce pays où 70% des habitants sont bouddhistes. Le reste de la population est hindouiste à 15%, (dont 80% des Tamouls sont hindouistes), puis viennent l’islam (8%) et le catholicisme pour 7%, partagés entre Cinghalais et Tamouls.
Le bouddhisme n’est pas à proprement parler une religion, mais un système philosophique et un code moral. Sri Lanka pratique la doctrine Hinayana, dite du « Petit Véhicule » et connue sous le nom de Theravada. Si le bouddhisme donne l’impression d’une foi chaleureuse, une tendance « militante » s’est cependant développée à Sri Lanka depuis la fin du XIXe siècle : elle repose sur la croyance selon laquelle le Bouddha confia aux Cinghalais la tâche de transformer leur pays en citadelle du bouddhisme dans sa forme la plus pure. La tentative d’imposer le bouddhisme comme religion d’état a eu des conséquences dramatiques.

Art

L’art sri lankais est totalement imprégné par le bouddhisme qui joue un rôle à la fois spirituel et culturel. Cet art s’exprime aussi bien en sculpture, en peinture, que dans les représentations théâtrales ou en architecture, …
Les images du Bouddha sont prédominantes dans la production des sculpteurs. Mais le calcaire, très utilisé dans les sculptures anciennes, explique leur mauvais état de conservation. On trouve aussi certaines sculptures en jade, cristal de roche, marbre, ivoire, quartz rose…
Les escaliers des temples anciens et des palais offrent une grande richesse de détails.
L’architecture sri lankaise a créé son propre style, relativement inchangé au cours des siècles : le dagoba, monument bouddhique composé d’un hémisphère plein contenant des reliques de Bouddha, en est le plus remarquable élément.
L’influence des vagues successives de commerçants et de colonisateurs est partout visible : églises et forts portugais, quartiers hollandais comme à Galle, villes de montagne à l’aspect britannique…
Le théâtre est toujours très présent dans les campagnes et les représentations durent souvent toute la nuit.
Quant à la danse, elle est plus issue des rituels folkloriques que religieux.

Cuisine

Moins réputée que la cuisine indienne, la cuisine sri lankaise n’en est pas moins savoureuse et tout autant épicée. Le plat de base est le curry (toujours très fort) servi avec du riz. Pour apaiser les palais en feu, prenez un peu de yaourt au lait de bufflesse (curd) ou du concombre. Les sri lankais utilisent du pol sambol, un mélange de piment rouge, de noix de coco râpée et d’épices. Le curry sri lankais comprend une variété de petits plats que vous devez mélanger du bout des doigts avec la main droite (ne jamais utiliser la amin gauche conidérée comme impur) pour en faire une boulette.
Le plat traditionnel est le lamprai, un met à base de riz bouilli ajouté à des légumes et de la viande et légèrement cuit dans une feuille de bananier.
Sur le littoral, vous dégusterez d’excellents poissons, des crabes ou encore des crevettes. Ne manquez pas de gouter les hoppers, petites crêpes servies avec un œuf, ou avec du miel et du yaourt, et les string hoppers sui sont des galettes de nouilles à la vapeur.
Pour les petits creux, vous pourrez acheter du rotty, mélange de toutes sortes d’ingrédients (œuf, oignons, jambon, piments…) enveloppés dans une crêpe un peu élastique.