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CULTURE

Le Vietnam est un pays de tradition et sa culture reflète la complexité du pays. Son histoire de plus de 3.000 ans en fait l’une des plus vieilles au monde. Le pays a subi de multiples influences culturelles : chinoises, françaises, …, tout en conservant une identité nationale forte, renforcée par un passé douloureux et une volonté d’unité après tant de divisions.

La famille
Même si les valeurs traditionnelles tendent à évoluer, la famille reste le pilier de la culture vietnamienne et plusieurs générations cohabitent sous le même toit. Il est encore inconcevable pour un vietnamien de ne pas prendre en charge ses parents âgés et les maisons de retraite n’existent pas. Il faut ici entendre la famille « élargie », et pas seulement les parents et la fratrie.

La religion
Les croyances religieuses des vietnamiens sont depuis des siècles composées et influencées en grande partie par les valeurs combinées des croyances populaires, du culte des ancêtres, du bouddhisme, du confucianisme et du taoïsme. Aujourd’hui, 70% de la population vietnamienne est bouddhiste ou influencée par les pratiques bouddhistes et 10% est catholique. Ces croyances façonnent la vie spirituelle et quotidienne des Vietnamiens. Par exemple, la consultation d’un bonze pour déterminer la meilleure date pour un mariage ou l’ouverture d’un magasin est encore d’actualité.

Le culte des ancêtres
Dans la tradition vietnamienne, la piété filiale est la vertu familiale de tout vietnamien et se manifeste par le culte des ancêtres. En effet, chaque maison possède son autel des ancêtres une sorte de table sur laquelle sont installés les tablettes des défunts, les photographies des ancêtres, un vase de fleurs, un plateau de fruits, des chandeliers et quelques baguettes d’encens piquées dans un bol de sable. A chaque défunt correspond une tablette (bài-vò) sur laquelle est gravé son nom. Cette tablette funéraire constitue “le siège de l’âme du défunt”.

Les fêtes
De nombreuses fêtes rythment l’année au Vietnam mais il y a tout de même deux fêtes principales : la fête du nouvel an, le Têt Nguyen Dan, et la fête de la mi-automne. En février, la fête du nouvel an se passe dans la première saison du calendrier lunaire et dure quatre jours. Les gens allument les encens, honorent leurs ancêtres et décorent leur habitat de nombreuses fleurs. Pour la plupart des Vietnamiens, le Têt évoque une période magique de l’année où chacun oublie son malheur et sa misère. C’est le début de la nouvelle année dans le calendrier lunaire. Pauvre ou riche, jeune ou âgé, tout le monde va le fêter avec solennité et gaieté. C’est le moment de rêver et de reprendre espoir. C’est aussi la période où les paysans laissent reposer leurs champs tout en espérant avoir de meilleures récoltes l’année suivante grâce au renouveau de la nature nourricière. Le Têt est aussi l’occasion d’aller rejoindre sa famille, même à l’autre bout du pays !
En octobre, les Vietnamiens célèbrent la fête de la mi-automne. Cette fête est dévouée aux enfants du Vietnam. Pendant la fête, les gens chantent, dansent, et mangent. Pour beaucoup de Vietnamiens, c’est un temps propice à la rencontre

La cuisine
La cuisine vietnamienne saura vous enchanter. Elle est à l’image de la diversité culturelle et ethnique du pays. On peut différencier 3 types de cuisine :  la cuisine du Nord, du Centre et du Sud. Même si elle est à base de riz, d’herbes aromatiques et d’épices, il existe de vraies différences entre ces régions.

La cuisine du Nord utilise beaucoup de friture dans l’huile végétale ou dans la graisse animale, la sauce noire de soja, la pâte de soja fermentée, les pâtes et nouilles de blé ou d’œufs. Cette pâte de blé se retrouve dans la confection de nombreux farcis ou raviolis. On y apprécie particulièrement la viande de bœuf bien que cet animal pendant des millénaires ait été considéré comme un compagnon de travail. La volaille et plus particulièrement le poulet sont également bien présents dans de nombreux plats bien et le canard est aussi apprécié lorsqu’il est laqué.
Quelques plats typiques du Nord :
Le Phở, soupe nationale vietnamienne, prise au petit déjeuner dans tout le pays, ainsi qu’aux différents repas, le Chả cá, poisson frit au curcuma sur lit d’aneth que l’on déguste avec des beignets de crevette, de la pâte de crevette fermentée et des cacahuètes, le bun cha, grillade de poitrine de porc et boulettes de porc avec de la vermicelle de riz, des herbes aromatiques et des légumes marinés, le bun thang, vermicelle de riz avec de l’omelette et du poulet en julienne, sans oublier le nem, rouleau de galette de riz frit, farci à la viande de porc haché et crevette et crabe.

La cuisine du centre, principalement de Hué est plus raffinée mais également plus poivrée et pimentée que celles des autres régions du pays. Elle est à base de porcs, poissons et fruits de mer et de beaucoup d’herbes aromatiques.
Quelques plats typiques du Centre :
Com Hen – Hue : Ce plat est fait avec des moules et des restes de riz. C’est une recette compliquée qui comprend des saveurs douces, salées, acides, amers et piquantes.
Banh Beo – Hue : Il s’agit de palettes de riz cuite à la vapeur avec son noyau farcies aux crevettes et de la purée de haricot mungo, servi avec la sauce de poisson aigre-douce et du piment vert.
Cao Lau – L’une des spécialités de Hoi An, faite de nouilles, de porc et de légumes locaux.

La cuisine du sud, l’ancienne Cochinchine, joue quant à elle sur les saveurs et les couleurs de multiples produits presque tropicaux. La diversité des légumes, des fruits, des herbes aromatiques et des épices se retrouve dans cette cuisine qui mélange les saveurs sucrées et salées.  C’est cette cuisine qui est la plus connue au travers de l’émigration vietnamienne qui est davantage originaire de cette région.
Quelques plats typiques du Sud : Ta pin lu, la fondue vietnamienne, Bánh cuon, raviolis au porc haché et champignons noirs, Bun bo cari, vermicelle de riz au bœuf et au curry, Bánh xèo, crêpe vietnamienne fourrée avec de la viande, des crevettes et des germe de soja.