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Culture et tourisme

A égale distance de la Martinique et de la Guadeloupe, indépendante depuis 1978, la Dominique conserve une nature préservée, presque comme au temps où Christophe Colomb y accosta : elle est le royaume des plongeurs par la richesse de ses fonds marins et des randonneurs à la recherche d’une nature sauvage ( il y a peu de routes) avec ses reliefs volcaniques fantastiques et avec le mythique Waitukubuli national trail, sentier de 180 km. Ce sont les indiens Kalinagos qui sont arrivés sur l’île au XIV°siècle qui l’ont nommée ainsi : Waitukubuli. Ils sont encore aujourd’hui 3500 à y vivre en maintenant certaines de leurs traditions comme leurs maisons sur pilotis, leur vannerie, leurs canoës et leur musique.

Les plus hautes montagnes des Petites Antilles se trouvent en Dominique. Le Morne Diablotin est le plus haut sommet. Il culmine à 1447 m. La Dominique compte environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes dans la « valley of desolation » qui empêchent le développement de toute vie végétale, contrastant ainsi avec les forêts tropicales environnantes , 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales à la végétation luxuriante dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le Parc National Trois Pitons a d’ailleurs été classé au Patrimoine Mondial Naturel de l’UNESCO et la jungle dominiquaise a servi de décor au film « Pirates des Caraïbes ». La Dominique est une île volcanique avec une activité certaine. On peut s’en rendre compte en allant voir le « Boiling Lake », un très grand lac de cratère en ébullition entouré de geysers et de fumerolles.

Au cours de vos randonnées vous pourrez apercevoir la flore exubérante et la faune des agoutis, manicous, iguanes, de nombreux oiseaux dont le colibri et le fameux sisserou, perroquet vert à tête violette , emblème de l’île.
Sur la mer, vous pourrez admirer les dauphins ou les baleines.

Ne manquez pas la capitale Roseau, ancien repaire de corsaires, et ses maisons multicolores, sa cathédrale, son musée et jardin botanique, et ses marchés animés et colorés. Visitez les anciens domaines de plantation de citronniers verts, cacaotiers et canne à sucre de la Soufrière.
La Dominique en mars c’est aussi un éblouissant carnaval avec ses chars, ses masques et costumes, ses concours de danses, ses percussions, ses zouks…

PRATIQUE

Un pass écotourisme est nécessaire pour visiter les 10 sites nationaux. Il coûte 12 US$ par personne pour une semaine ou 5 US$ par site. Ce pass est obligatoire pour toutes les personnes qui marchent (les enfants sur les épaules ne paient pas). Il permet d’assurer la protection des sites naturels. Vous le trouverez aux entrées des différents sites.
Un pass est aussi nécessaire pour accéder aux segments du WNT, Waitukubuli National Trail.
Si vous souhaitez conduire en Dominique et louer une voiture, il vous faudra acheter le permis de conduire dominiquais, (30 EC$ / chauffeur, valable 1 mois : environ 8 €). La conduite se fait à gauche, les routes sont escarpées et peu éclairées la nuit.
Un service de minibus très fonctionnel et bon marché sillonne l’île du nord au sud et d’ouest en est toute la journée. Il n’y a pas vraiment d’arrêt de bus, il suffit de tendre votre bras pour qu’un bus vous prenne sur le bord de la route.