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Culture & tourisme

L’histoire a fait du Venezuela un véritable carrefour humain et culturel. Les autochtones sont peu nombreux, Les descendants des esclaves africains représentent environ 9 % de la population et vivent surtout le long des côtes et dans les villes portuaires. Les Blancs, descendants des colons ou immigrés plus ou moins récents (Amérique latine et centrale, Français, Italiens, Allemands), habitent pour la plupart les grands centres urbains.

Le boom économique du Venezuela dans les années 1970 attira beaucoup de monde, notamment de Colombie. On estime qu’un habitant du Vénézuéla sur 6 serait né à l’étranger ! Les métis représentent 70 % de la population.

Au-delà des différences ethniques, le vénézuélien des villes n’a pas grand-chose en commun avec le llanero, cow-boy solitaire des Llanos, pas plus qu’avec l’amérindien d’Amazonie, ou encore le pêcheur des côtes caribéennes. Cette grande diversité culturelle enrichit bien évidemment les arts et le mode de vie.

Le terme « joropo » désigne autant la musique que les fêtes durant lesquelles il est interprété et la danse qui y est associée. Ce genre musical peut être considéré comme le plus représentatif de l’identité culturelle vénézuélienne. Il n’est pas rare de tomber sur un groupe de joropo dans la rue. L’affection des vénézuéliens pour le merengue et le calypso révèle leur lien et leur proximité avec la culture caribéenne.

Cuisine : Le cumin et le safran sont à l’honneur dans les plats vénézuéliens. Le maïs est le principal ingrédient des aliments comme l’arepas, cette galette de maïs frite accompagnée de viande de bœuf, d’œuf et de salade. La chappa, une crêpe fourrée au fromage est également faite à partir de la farine de maïs. Le Yuca ou manioc est l’ autre aliment de base du Venezuela, il se mange soit simplement bouilli, soit accompagné de sauce. Le Pabellon criollo, un plat de viande hachée servi avec des haricots noirs, des bananes plantain frites et du riz est un autre plat traditionnel vénézuélien.

Voyager au Vénézuela : Le quai d’Orsay recommande de faire preuve de vigilance lors d’un voyage au Venezuela notamment dans les grands centres urbains.